Didier Courtois

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Didier Courtois
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Didier Courtois, né le à Charleroi (province de Hainaut), est un dessinateur de bande dessinée réaliste belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Didier Courtois, naît le à Charleroi[1]. C'est le premier numéro de Métal Hurlant qui lui donne envie de faire de la bande dessinée[2]. Il est impressionné par le travail de Gillon, Giraud, Hermann, Juillard ainsi que par les maîtres du noir et blanc que sont les Jijé, Pratt et Comès dont Silence le marque profondément[2]. Après l'Institut Félicien Rop à Namur[3], il part pour Liège et s'inscrit à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège[4] en arts graphiques[5]. Il y passe trois ans d'études et cotoie Éric Warnauts, Marc-Renier, Georges Van Linthout et Stibane[2]. Puis vient le service militaire et les petits boulots[2]. Il commence sa carrière professionnelle en effectuant des fouilles archéologiques en province de Namur[2], il y rencontre sa future épouse qui n'a de cesse que de le remettre sur le chemin de sa véritable vocation[2]. Il quitte Namur pour Liège[2].

Il vient à la bande dessinée sur le tard, en 1987, il rencontre Chris Lamquet[4] qui lui apprend les rudiments du métier.

Il publie son premier album, intitulé Les Cavaliers aux yeux verts, une adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Loup Durand, dans la collection « BDÉcrivain » aux éditions Claude Lefrancq en 1992[4].

Parallèlement, il fait beaucoup d'illustrations pour le journal Tremplin[4] des Éditions Averbode. Le second volet des aventures des Cavaliers aux yeux verts ne pouvant voir le jour, il a le plaisir de rencontrer Denis Lapière et ils entreprennent de créer la série La Race des Seigneurs — un thriller d'anticipation —, un premier tome La Mémoire brûlée est publié aux éditions Dargaud en 1995. Le deuxième tome entièrement réalisé reste inédit[4] en 2023. C'est encore avec Denis Lapière qu'il participe au dessin de la série Charly en assistant Magda[4] aux décors sur les tomes 5 à 7 aux éditions Dupuis de 1996 à 1998. Magda lui apprend la rigueur[2].

En , dans la collection « Vécu » aux éditions Glénat, sur un scénario de Frank Giroud, il dessine Louis Ferchot[4] une série qui conte la jeunesse de Louis la Guigne créée par son ami Jean-Paul Dethorey, en y apportant une touche personnelle. La série s'échelonne sur huit tomes : L’Usine, Le Fusil, La Caserne — prépublié en noir et blanc dans le magazine Vécu[6],[7] no 24 — et dont le chroniqueur du site Auracan Brieg F. Haslé dans sa chronique écrit « Didier Courtois, de son trait net et élégant, met en image l'imaginaire de Giroud. Il ne cherche aucunement à entrer dans le style graphique de Jean-Paul Dethorey, le regretté dessinateur de Louis la Guigne. Il imagine des planches très lisibles, équilibrées, où son travail se concentre sur les physionomies, octroyant à cette fiction une sensible véracité. Avec Louis Ferchot, Courtois trouve enfin une série à la mesure de son talent. »[8], Le Chasseur[9], L’Île rouge, Trahisons[10], Le Soldat inconnu[11],[12], Le Déserteur de 1998 à 2005.

En 2008, il réalise une biographie en dessinant Avec Tabarly « Homme libre… »[13] sur un scénario de Thibaut Dary et Damien Boucher, architecte et ancien équipier d’Éric Tabarly dans la collection « Le Vent de l'histoire » aux Éditions du Triomphe. En 2009, il retrouve Frank Giroud pour le quatrième tome de la série Les Fleury-Nadal intitulé Anahide[14] dans la collection « Grafica » aux éditions Glénat. Gilles Ratier rédacteur en chef du site d'information BDzoom appréciant que son style de se libère grâce à un trait beaucoup plus jeté et moins académique que dans ses précédentes réalisations[15].

À l'occasion de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, il conte le récit historique Le Caporal français, l'histoire d'un franc-tireur qui s'est illustré pendant ce conflit dans l'ouvrage collectif Il était une fois 1914 publié par l'Abbaye de Stavelot[16],[17]. Les planches sont exposées dans la même abbaye[16].

Il avoue être attiré par la sculpture tant par Michel-Ange, Auguste Rodin que par Irénée Duriez et apprécie les belles carosseries[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Didier Courtois est marié et a trois enfants[2], il vit à Liège en 1998[18].

Publications[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Comme dessinateur[modifier | modifier le code]

Comme décoriste[modifier | modifier le code]

Collectifs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Courtois, Didier - biographie © Glénat - bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j À la recherche de la jouvence.
  3. Catherine Henry, « Didier Courtois - Dessinateur : bibliographie © Glénat, photo, biographie », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b c d e f et g Dictionnaire de la bande dessinée 2005, p. 735.
  5. « Didier Courtois », sur Glénat (consulté le ).
  6. « Vécu no 24 », sur BDzoom, (consulté le ).
  7. Bernard Coulange, « Courtois Didier dans Vécu », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  8. a et b Brieg F. Haslé, « Louis Ferchot Tome 3 : La Caserne », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Thierry Bellefroid, « « Le chasseur », tome 4 de la série Louis Ferchot. Par Courtois et Giroud. Chez Glénat. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b Anne Soleil, « Louis Ferchot T6 Trahisons », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b Nicolas Anspach, « Louis Ferchot - T7 : Le Soldat Inconnu - Par Giroud et Courtois - Glénat », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. a et b A. Legrain, « Les chroniques BD Gest' Tome -7- Le Soldat inconnu », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  13. a et b Brieg F. Haslé, « Avec Tabarly « Homme libre… » Scénario : Damien Boucher et Thibaut Dary Dessins : Didier Courtois Couleurs : studio Léonardo », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a et b Benoit Cassel, « Les Fleury-Nadal – Cycle 3 : Anahide, T4 », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b Gilles Ratier, « BD de la semaine : Plus de lectures du 21 décembre 2009 », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a b et c Christian Sonon, « Il était une fois...neuf histoires », sur wawmagazine.be, (consulté le ).
  17. « Une BD intitulée "Il était une fois 1914" par l'Abbaye de Stavelot », sur ardenneweb.eu, (consulté le )..
  18. Louis et ses pères, p. 14.
  19. Laurent Mélikian, « L'Enfant et les Esprits », BoDoï, no 6,‎ , p. 37.
  20. Edmond Finné, « Il était une fois 1914 », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Périodiques[modifier | modifier le code]

  • Didier Courtois (interviewé par Frank Giroud), « À la recherche de la jouvence », Vécu, Glénat, no 15,‎ , p. 59
  • Didier Courtois (interviewé par Alvarez Ricardo), « Louis et ses pères », Vécu, Glénat, no 20,‎ , p. 12-15
  • Didier Courtois (interviewé par Olivier Bailly), « Louis en Afrique », Vécu, Glénat, no 28,‎ , p. 68-71.

Articles[modifier | modifier le code]

  • Didier Courtois (interviewé par Brieg F. Haslé), « Interview », Auracan,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]